Un accent qui change tout…

Même si l’on peut dire que la négociation débute lorsque vous commencez à dire « non », un bon négociateur doit savoir être ferme sur l’essentiel : son enjeu, ses limites mais ouvert sur le reste.
Dans nos stages, l’un des réflexes clés sur le quel nous entraînons les négociateurs est la capacité à « résister », c’est à dire : de ne pas céder trop vite. Cependant, l’inverse est tout aussi nocif, en effet des négociateurs qui ne savent que dire non, ne méritent pas ce qualificatif. Le vrai talent consiste à dans un premier temps résister puis si c’est nécessaire à proposer ou accepter une concession. Lorsque l’interlocuteur reste campé sur ses positions, il faut savoir contourner le problème, négocier avec succès d’autres éléments pour revenir plus tard sur le point bloquant.
Personne n’apprécie d’entendre plusieurs fois NON.
Un individu qui martèle plusieurs fois un point de vue s’y enferme.